Les découvertes d’œuvres réalisées par les peintres actifs durant la première moitié du 20e siècle ne cessent de se multiplier au fil des disparitions qui génèrent des successions parfois importantes et se terminent, pour beaucoup, par des mises à disposition d’œuvres sur le marché de l’art, les familles étant le plus souvent démunies face à la présence forte et complexe des œuvres. Ainsi en va-t-il de cette étude réalisée pour une composition de dimensions plus importantes.
Le site en est à sa 8e année d’existence. Plus de 250 articles publiés. Des dizaines de milliers d’utilisateurs. Site muet mais nourri d’images et de contenus choisis par notre volonté de diffuser des connaissances, devrait être jugé d’intérêt national… Comme nous sommes optimistes, voyons comment les choses vont évoluer du côté du ministère de la culture…
Bonne lecture, cette fois-ci en français ou en chinois.
Les fondateurs : Alain Cardenas-Castro et Christophe Comentale
L’histoire de la gravure et de l’imprimerie en Occident est riche de plusieurs centaines d’années qui ont toutes permis des développements techniques et esthétiques divers. Si la gravure sur bois reste l’un des principaux vecteurs de la production et de la diffusion des images, la taille douce et tout autant les techniques d’impression à plat comme la lithographie et la sérigraphie, voire l’estampage, ont ajouté leurs spécifications propres. A mi-chemin entre trace peinte et gravure, le monotype ajoute sa présence ambiguë à cet ensemble de possibilités. Les créateurs ont su ainsi, entre accident, hasard aussi, manifester leur talent, concrétiser des envies, en produisant des œuvres inattendues et toujours source de plaisir.
阿斯特丽德·德拉福雷斯特传记摘要
阿斯特丽德·德拉福雷斯特(Astrid de la Forest)是一位绘图员,画家,也是一位雕刻家,她的职业生涯非常密集。 在巴黎高等艺术学院学习后,她担任教师,她还与巴黎国立高等装饰艺术学院的创造者兼主席理查德·佩杜齐(Richard Peduzzi)合作创作了剧院布景。1990 年至 1999 年,她还担任法国 2 电视频道的 巡回法庭的肖像画家,自 2016 年以来,她一直是法兰西学院的成员,她是第一位当选为美术学院的女雕刻师,她是该机构 2022 年的主席。除了作为画家的职业生涯外,自 1995 年以来,他对雕刻的浓厚兴趣还体现在使用不同技术的方法上,包括在金属、间接雕刻铜版画、干点上蚀刻,尤其是碳化硅,这使他能够制作大幅面。单一设计是这些通常唯一的倍数的扩展。
Lors d’un déplacement en Bretagne, j’ai eu la surprise de découvrir une peinture à l’huile représentant des Européens et des Orientaux dialoguant sur un camp (ill. 1 et 4). L’entrevue semble solennelle, traduite dans un style qui renvoie à l’influence de la peinture orientaliste au 19e siècle. De l’avis d’artisans restaurateurs de tableaux auxquels la peinture à l’huile a été montrée, cette œuvre daterait de la toute fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle. Le délicat problème de sa signification s’est posé et se pose encore en raison du contexte historique et stylistique qui s’attache à cette œuvre à la fois témoignage sociologique et esthétique.
Le traitement du sujet renvoie assez immédiatement à ce que l’on appelle la peinture orientaliste, c’est-à-dire un type d’œuvre profondément liée au voyage. Ce voyage va nous mener à développer différents aspects humains et techniques.
Depuis sept ans, cette manifestation met l’accent sur la pluralité du type de création à la fois récent et historique que constitue le livre d’artiste. Comme cela était signalé dans le compte-rendu de l’année 2023, « Apparu en Occident vers le 19e siècle selon certains, en Chine sous la dynastie des Song (10e-12e siècles) pour d’autres, il a déjà fait l’objet de nombreuses recherches et attentions qui ont abouti à la constitution de collections très diverses ».
A ce jour, quelque 1100 titres étoffent le fonds de la médiathèque d’Issy.
Voilà plus de deux ans, un éditeur m’avait proposé de rédiger un article sur le parcours spirituel et humain de Matteo Ripa (ill.1). Le contenu était relatif au Journal que le missionnaire a tenu de ses déplacements, notamment en Chine. Ripa décrit sur plusieurs chapitres la réalisation d’une série d’eaux-fortes pour l’empereur de ce pays. Hélas, l’éditeur a présumé de ses forces, et, m’a annoncé ne pas pouvoir aller au bout de ce projet. Je livre cet ensemble de réflexions aux lecteurs du blog. Bonne lecture. Si l’un ou l’une d’entre vous est libraire, éditeur, diffuseur, … et veut reprendre le flambeau, cela est possible.
Les surprises entre Est et Ouest ne cessent de se manifester à des moments inattendus. C’est ce qui ajoute à leur originalité. Ainsi en va-t-il de cette céramique créée dans la manufacture de Gien durant les années 40-50. Le vase (ill.1) sorti des ateliers est instantanément reconnu comme étant une pièce d’inspiration chinoise. A partir de là, les choses se compliquent ! Comment une pièce propitiatoire de la forme hu, un vase à libations en bronze, s’est-il métamorphosé en vase ornemental dénué de tout contexte rituel ?
Ci-dessus, de gauche à droite. (ill. 1 et 2) Vase propitiatoire de type Hu 壺, Gien (ca années 40), céramique, H.21 cm, larg. max. 13 cm, ouverture 8 cm. Cachet de la maison Gien sous le socle [Vanves le 17 mars 2024]. Ce vase à la forme exotique est inspiré des bronzes propitiatoires chinois. Sous sa base, un des cachets les plus célèbres ou communs de la faïencerie de Gien.
En cours de parution, une monographie (ill.1) relative au peintre et dessinateur Zhang Hua (1898-1970) doit apporter et concentrer des éléments multiples sur l’œuvre peint de cet artiste talentueux. En marge de cette parution, la découverte d’un portrait de van Dongen cerne d’une attention différente l’œuvre de ce grand peintre moderne chinois.
Ci-dessus, de gauche à droite. (ill.1) Zhang Hua. Essai. Préface d’Emmanuel Lincot, parties liminaires et textes de Christophe Comentale. Paris : Ed. du Fenouil, 2024. 84 p. : ill. en coul. Bibliog ; (ill. 2) Zhang Hua, Portrait de van Dongen, s.d., huile et lavis sur papier, 32 x 22 cm (coll. privée. Paris) ; (ill.3) Kees van Dongen, Autoportrait, 1898, aquarelle sur papier, 36 x 26 cm. Œuvre proposée à la vente sur le site de mutualart.com
L’exposition Archipel, musée de la carte à jouer et médiathèque d’Issy-les-Moulineaux, du 22 novembre 2023 au 11 février 2024.
Fils d’un père statisticien chercheur en médecine, Jordi Anguera, d’une mère sculptrice, Pierrette Gargallo et petit-fils du sculpteur aragonais Pablo Gargallo, Jean Anguera (1953, Paris) affirme très tôt son goût pour le modelage.
Dès 1967, sa mère l’inscrit aux séances de modèle vivant à l’Académie de la Grande Chaumière. De 1971 à 1978, il suit une formation d’architecte, obtient son diplôme, mais fréquente parallèlement l’atelier du sculpteur César à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Architecte Il n’exercera pas ce métier, choisissant, dès 1979, de se consacrer exclusivement à la sculpture. L’architecture conserve toutefois une forte influence sur ses recherches sculpturales et en particulier avec l’idée même de représentation qu’il avait développée pour son diplôme d’architecte exposant les relations privilégiées entre conception et moyen d’expression.
En 1977, il expose pour la première fois ses sculptures avec celles de Laure de Ribier au musée Ernest-Rupin de Brive.
Il est marqué particulièrement par l’enseignement de Jacques Bosson, architecte et scénographe, et les cours de Jacques Lecoq et Gérard Koch. Lauréat en 2012 du Prix Simone et Cino del DUCA de Sculpture pour l’ensemble de son œuvre. Il est élu le 27 février 2013 membre de l’Académie des Beaux-Arts au fauteuil du sculpteur François Stahly et reçu sous la Coupole le 10 décembre 2014 par son confrère sculpteur Antoine Poncet.
Jean Anguera, Neige (2010), techniques mixtes sur papier, 39 x 51 cm