De la comparaison de pièces archéologiques chinoises et péruviennes

par Alain Cardenas-Castro et Christophe Comentale

Le rapport entre art et sciences se traduit parfois avec la comparaison d’objets produits par l’Homme. Nous avons choisi huit pièces chinoises et péruviennes d’un matériel archéologique intégré dans des collections patrimoniales. Ces artefacts issus d’époques et de lieux différents permettent d’analyser la fonction de ces objets, leur fabrication, les techniques et les matériaux mis en œuvre ainsi que les motifs de leur décor : des caractéristiques qui reflètent des comportements symboliques communs.

En premier lieu, trois planches (pl.1, 2, 3) concrétisent et accompagnent l’analyse comparative. La planche 1 regroupe les huit objets selon quatre binômes mettant en vis à vis les pièces chinoises et péruviennes. Ensuite, la planche 2 comprend deux cartes de localisation des sites archéologiques d’où proviennent les pièces choisies. Les deux cartes indiquent la situation des différentes cultures auxquelles ces pièces appartiennent en Chine et au Pérou. Enfin, la planche 3 met en contact visuel les pièces archéologiques en les reliant à leurs sites d’origine.

PLANCHE 1. TABLEAU COMPARATIF.

CORPUS DES PIECES ARCHEOLOGIQUES


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OBJETS ET COLLECTIONS (9). A propos d’une étude de Charles Blanc apparue sur le marché de l’art récemment

par Christophe Comentale

Les découvertes d’œuvres réalisées par les peintres actifs durant la première moitié du 20e siècle ne cessent de se multiplier au fil des disparitions qui génèrent des successions parfois importantes et se terminent, pour beaucoup, par des mises à disposition d’œuvres sur le marché de l’art, les familles étant le plus souvent démunies face à la présence forte et complexe des œuvres. Ainsi en va-t-il de cette étude réalisée pour une composition de dimensions plus importantes.

(ill. 1) Charles Blanc (Limoges, 1896 – Paris, 1966). Scène de chasse antiquisante (1953), aquarelle, mine de plomb, 12 x 37 cm
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OBJETS ET COLLECTION (8) « La jeune courtisane », d’après Xavier Sigalon

年轻的艺伎和她的黑人仆人 (法国浪漫学校) 在Xavier Sigalon(法国浪漫学校)西加隆之后布面油画,原作尺寸为 121 x 154 厘米。 
原版油画旧副本的尺寸::82 x 101 cm
La jeune courtisane, d’après Xavier Sigalon (école française romantique)
Huile sur toile, l’œuvre originale mesure 121 x 154 cm, la copie, 82 x 101 cm
(cette photo a été prise dans un espace de musée privé parmi des objets antiques) (这张照片是在古董文物之间的私人博物馆空间拍摄的)
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OBJETS ET COLLECTIONS (6). A propos d’une découverte récente : une huile sur panneau de Michaut

关于最近的发现:米肖的油画

关于历史对美术的影响

par Christophe Comentale

该网站已进入第 8 个年头。发表文章250余篇。数以万计的用户。这个沉默的网站,但充满了我们传播知识的愿望所选择的图像和内容,应该被视为符合国家利益……由于我们很乐观,让我们看看文化部这边的情况将如何发展.

祝您阅读愉快,这次是法语或中文。创始人:阿兰·卡德纳斯-卡斯特罗和克里斯托夫·柯孟德.

Le site en est à sa 8e année d’existence. Plus de 250 articles publiés. Des dizaines de milliers d’utilisateurs. Site muet mais nourri d’images et de contenus choisis par notre volonté de diffuser des connaissances, devrait être jugé d’intérêt national… Comme nous sommes optimistes, voyons comment les choses vont évoluer du côté du ministère de la culture…

Bonne lecture, cette fois-ci en français ou en chinois.

Les fondateurs : Alain Cardenas-Castro et Christophe Comentale

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« La rencontre », peinture orientaliste et commémorative

邂逅,东方主义和纪念画

par Christophe Comentale

(ill. 1) Giulio Rosati (attr.), La rencontre (ca 1900-1902), huile sur toile, 67 x 104 cm
朱利奥·罗萨蒂(Giulio Rosati),《邂逅》(约1900-1902年)67 x 104 cm, 布面油画

Lors d’un déplacement en Bretagne, j’ai eu la surprise de découvrir une peinture à l’huile représentant des Européens et des Orientaux dialoguant sur un camp (ill. 1 et 4). L’entrevue semble solennelle, traduite dans un style qui renvoie à l’influence de la peinture orientaliste au 19e siècle. De l’avis d’artisans restaurateurs de tableaux auxquels la peinture à l’huile a été montrée, cette œuvre daterait de la toute fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle. Le délicat problème de sa signification s’est posé et se pose encore en raison du contexte historique et stylistique qui s’attache à cette œuvre à la fois témoignage sociologique et esthétique.

Le traitement du sujet renvoie assez immédiatement à ce que l’on appelle la peinture orientaliste, c’est-à-dire un type d’œuvre profondément liée au voyage. Ce voyage va nous mener à développer différents aspects humains et techniques.

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 Quand la manufacture de Gien s’éprend des bronzes chinois

par Christophe Comentale

Les surprises entre Est et Ouest ne cessent de se manifester à des moments inattendus. C’est ce qui ajoute à leur originalité. Ainsi en va-t-il de cette céramique créée dans la manufacture de Gien durant les années 40-50. Le vase (ill.1) sorti des ateliers est instantanément reconnu comme étant une pièce d’inspiration chinoise. A partir de là, les choses se compliquent ! Comment une pièce propitiatoire de la forme hu, un vase à libations en bronze, s’est-il métamorphosé en vase ornemental dénué de tout contexte rituel ?


Ci-dessus, de gauche à droite. (ill. 1 et 2) Vase propitiatoire de type Hu 壺, Gien (ca années 40), céramique, H.21 cm, larg. max. 13 cm, ouverture 8 cm. Cachet de la maison Gien sous le socle [Vanves le 17 mars 2024]. Ce vase à la forme exotique est inspiré des bronzes propitiatoires chinois. Sous sa base, un des cachets les plus célèbres ou communs de la faïencerie de Gien.


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OBJETS ET COLLECTIONS (4). Main d’enfant (1862), un moulage sur le vivant de Jean-Benjamin Stahl (1817-1893)

par Alain Cardenas-Castro

Jean-Benjamin Stahl est né en 1817 à Strasbourg. En 1843, à l’âge de 26 ans, il s’installe à Paris. Quelque temps après son arrivée, il est employé au Muséum d’Histoire Naturelle en tant que préparateur et assiste le mouleur Parfait Merlieux (1796-1865). La qualité de son travail lui vaut de devenir chef de l’atelier de moulage du Muséum en 1857, un poste qu’il occupera jusqu’à son départ à la retraite en 1890. Pendant 47 ans, Stahl réalise des moulages qui viennent enrichir les collections d’anthropologie, de zoologie, de paléontologie et de minéralogie. Malgré cette activité foisonnante de praticien, Stahl reste méconnu comme de nombreux autres auxilliaires scientifiques, employés de cette prestigieuse institution.

Stahl, qui maîtrise parfaitement la technique du moulage pour laquelle il se passionne, œuvre aussi bien sur le vivant que sur le non-vivant. Il s’ingénie à faire évoluer la technique du moulage en inventant de nouveaux procédés. En 1852, une des neuf médailles qu’il reçoit au cours de sa carrière est une distinction venant récompenser son travail innovant pour l’emploi du chlorure de zinc. Un produit qu’il décide d’utiliser vers 1850 lors de la reproduction de pièces anatomiques. Il met au point cette technique appliquée aux dissections en imbibant les préparations de ce composé chimique avant moulage.

En 1856, Le prince Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte (1822-1891), cousin germain de l’empereur Napoléon III, demande à Stahl de rejoindre la commission scientifique de l’expédition qu’il mène dans les mers du Nord avec la corvette à vapeur La Reine Hortense et l’aviso le Cocyte. Un voyage qui passe par l’Ecosse, l’Islande, l’Ile de Jean Mayen, le Groënland, les Îles Féroé et Shetland et les pays scandinaves. L’expédition comprend des peintres et des journalistes qui s’ajoutent à la commission scientifique dont il fait partie en tant que mouleur du Jardin des Plantes. Une commission scientifique comprenant des naturalistes, un hydrographe, un géologue et le photographe du Muséum Louis Rousseau[1] (1811-1874). Stahl écrit dans un texte de 1857 accompagnant l’inventaire de ses moulages réalisés pendant l’expédition :  » J’eus pour mission, dans le voyage des mers du Nord, de mouler les types de races ».

Durant le voyage, Stahl réalise des moulages, ils sont nombreux et de différents types : empreintes de pièces de musée, moulages d’animaux et moulages anthropologiques au sein des populations visitées. Tous les moulages de Stahl seront présentés lors de l’exposition organisée au Palais-Royal par le prince Napoléon suite à l’expédition. A partir de là, Stahl est promu chef de l’atelier de moulage du Muséum.

A une époque où se multiplient les exhibitions ethnographiques et se développe l’anthropologie physique, Stahl continue de mouler sur le vivant.


(ill. 1) Manuel, un des deux Botocudos avec Marie, moulés par Stahl et peints par Formant en 1845 au Jardin des Plantes (n° inv. MNHN.HA.1126). Le couple de Botocudos a été photographié par Eugène Thiesson en 1844.


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OBJETS ET COLLECTIONS (2). Le début du déluge, une gravure en taille douce de Johan ou Jan Sadeler (1550-1600)

Cette nouvelle rubrique est destinée à présenter des œuvres chinées, acquises, admirées ici et là. Cette approche permet de poser des jalons tant pour les œuvres connues ou pas, plus exactement, qui ont eu à une période donnée, pu avoir une diffusion large, dans un contexte économique et social autre. Celui de l’Humanisme. Ce sera selon.

par Alain Cardenas-Castro.

Un nom sur un visage. Célébré en son temps, Jan Sadeler est un brillant graveur d’interprétation et un remarquable technicien.

1 – Ci-dessus. Portrait de Johan Sadeler (1550-1600) gravé par Conraed Waumans. Le texte gravé sous ce portrait à mi-buste, rappelle les talents du personnage décrit et la célébrité acquise avec ses travaux. Le portrait gravé par Conraed Waumans, un frontispice, est tiré du volume Image de divers hommes d’esprit sublime, qui par leur art et science devraient vivre éternellement et desquels la louange et renommée faict estonner le monde, Anvers : J. Meyssens, 1649.


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 L E   T H É

The world of tea, Musée du Vieux palais, Cité interdite, Pékin. Exposition, du 2 septembre au 30 novembre 2023

茶起源于中国,盛行于世界

主办单位:故宫博物院

Hall principal de la Porte du Midi et salles d’exposition Est et Ouest de la Tour de l’Aile de l’Oie Sauvage

故宫博物院午门正殿及东西雁翅楼展厅

Compte-rendu par Christophe Comentale (柯孟德) et Alain Cardenas-Castro (阿蘭)


Ci-dessus, de haut en bas et de gauche à droite. Christophe Comentale, Wang Xudong, Alain Cardenas-Castro au département des expositions du musée du Vieux Palais et différents pavillons de la Cité interdite


Cette manifestation exceptionnelle par sa scénographie tire parti de l’unicité du lieu et aussi d’un florilège de pièces archéologiques et patrimoniales choisies au sein des collections du Palais et de grands musées de la Chine ayant des pièces évocatrices du propos des organisateurs. Comme l’a rappelé le président de l’établissement, Monsieur Wang Xudong, rencontré en octobre dernier dans cet établissement dont il ne cesse de valoriser les actions envers les collections et le public, « Le thé est originaire de Chine et a affirmé une popularité unique dans le monde entier. Les différentes campagnes de rénovation du musée ont permis de davantage mettre en valeur ses collections uniques. Elles permettent de révéler au public chinois des trésors rarement montrés, quant au public étranger, il reste sous le charme de ce lieu de quelque 72 hectares ».

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Dunhuang : regards Est-Ouest, compte-rendu de mission

par Alain Cardenas-Castro et Christophe Comentale

Compte-rendu de mission en Chine – Pékin, Dunhuang, octobre 2023.

un cycle de missions centrées sur l’étude des peintures murales, les fresques de Dunhuang (ill. 1 à 3), vues dans une perspective comparatiste a permis une continuité de points de vue et d’observations menées dans un contexte plus large. Les contributeurs, français et chinois, ont développé des axes multiples (voir diaporama ill. 4 à 13).

Ci-dessus, de gauche à droite. (ill. 1 à 3) Parvis du musée du Centre de recherches et de protection du patrimoine de Dunhuang ; les grottes de Mogao ; une salle du musée.

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