L’histoire de la gravure et de l’imprimerie en Occident est riche de plusieurs centaines d’années qui ont toutes permis des développements techniques et esthétiques divers. Si la gravure sur bois reste l’un des principaux vecteurs de la production et de la diffusion des images, la taille douce et tout autant les techniques d’impression à plat comme la lithographie et la sérigraphie, voire l’estampage, ont ajouté leurs spécifications propres. A mi-chemin entre trace peinte et gravure, le monotype ajoute sa présence ambiguë à cet ensemble de possibilités. Les créateurs ont su ainsi, entre accident, hasard aussi, manifester leur talent, concrétiser des envies, en produisant des œuvres inattendues et toujours source de plaisir.
阿斯特丽德·德拉福雷斯特传记摘要
阿斯特丽德·德拉福雷斯特(Astrid de la Forest)是一位绘图员,画家,也是一位雕刻家,她的职业生涯非常密集。 在巴黎高等艺术学院学习后,她担任教师,她还与巴黎国立高等装饰艺术学院的创造者兼主席理查德·佩杜齐(Richard Peduzzi)合作创作了剧院布景。1990 年至 1999 年,她还担任法国 2 电视频道的 巡回法庭的肖像画家,自 2016 年以来,她一直是法兰西学院的成员,她是第一位当选为美术学院的女雕刻师,她是该机构 2022 年的主席。除了作为画家的职业生涯外,自 1995 年以来,他对雕刻的浓厚兴趣还体现在使用不同技术的方法上,包括在金属、间接雕刻铜版画、干点上蚀刻,尤其是碳化硅,这使他能够制作大幅面。单一设计是这些通常唯一的倍数的扩展。
Depuis sept ans, cette manifestation met l’accent sur la pluralité du type de création à la fois récent et historique que constitue le livre d’artiste. Comme cela était signalé dans le compte-rendu de l’année 2023, « Apparu en Occident vers le 19e siècle selon certains, en Chine sous la dynastie des Song (10e-12e siècles) pour d’autres, il a déjà fait l’objet de nombreuses recherches et attentions qui ont abouti à la constitution de collections très diverses ».
A ce jour, quelque 1100 titres étoffent le fonds de la médiathèque d’Issy.
L’exposition Archipel, musée de la carte à jouer et médiathèque d’Issy-les-Moulineaux, du 22 novembre 2023 au 11 février 2024.
Fils d’un père statisticien chercheur en médecine, Jordi Anguera, d’une mère sculptrice, Pierrette Gargallo et petit-fils du sculpteur aragonais Pablo Gargallo, Jean Anguera (1953, Paris) affirme très tôt son goût pour le modelage.
Dès 1967, sa mère l’inscrit aux séances de modèle vivant à l’Académie de la Grande Chaumière. De 1971 à 1978, il suit une formation d’architecte, obtient son diplôme, mais fréquente parallèlement l’atelier du sculpteur César à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Architecte Il n’exercera pas ce métier, choisissant, dès 1979, de se consacrer exclusivement à la sculpture. L’architecture conserve toutefois une forte influence sur ses recherches sculpturales et en particulier avec l’idée même de représentation qu’il avait développée pour son diplôme d’architecte exposant les relations privilégiées entre conception et moyen d’expression.
En 1977, il expose pour la première fois ses sculptures avec celles de Laure de Ribier au musée Ernest-Rupin de Brive.
Il est marqué particulièrement par l’enseignement de Jacques Bosson, architecte et scénographe, et les cours de Jacques Lecoq et Gérard Koch. Lauréat en 2012 du Prix Simone et Cino del DUCA de Sculpture pour l’ensemble de son œuvre. Il est élu le 27 février 2013 membre de l’Académie des Beaux-Arts au fauteuil du sculpteur François Stahly et reçu sous la Coupole le 10 décembre 2014 par son confrère sculpteur Antoine Poncet.
Jean Anguera, Neige (2010), techniques mixtes sur papier, 39 x 51 cm
Sculpteur curieux, parfois proche de l’artisan, car, comme lui, il fabrique ses propres outils, Dominique Babinet a conjugué l’enseignement, depuis 1982 au centre Albert Chanot à Clamart et la création, sa création personnelle. Elève de Robert Courtin, connu pour sa statuaire, notamment dans la cathédrale de Reims, Dominique Babinet est aussi inspiré par Rodin comme par Bourdelle.
Ci-dessus. Dominique Babinet, Sans titre (ca 2015), cire, H. 7 cm, larg. 5 cm ; Dominique Babinet, Sans titre (ca 2015), plâtre, H. 6 cm, larg. 6 cm, ép. 3 cm
Les grottes de différents sites, Mogao, Yulin, valent à Dunhuang un attrait constant, celui d’un public important. Il n’empêche qu’en ces lieux campés au beau milieu du désert, l’accueil est un point non négligeable pour les visiteurs de cette oasis.
Ci-dessus, de gauche à droite. (ill. 1 à 3) le designer Chen Xiangjing dans son atelier
Alain Amariglio, Des plantes et des hommes, texte d’Alain Amariglio ; préf. de Gilles Clément, dessins originaux d’Alain Cardenas-Castro. Paris : Editions du Canoë, 2023. 304 p. 22 dessins.
Ci-dessus, de gauche à droite. (ill. 2 et 3) Alain Cardenas-Castro. Silva et Camelia sinensis, 2 des 22 illustrations de l’ouvrage Des plantes et des hommes d’Alain Amariglio. Crayon, feutre, tampon typographique sur papier, 21 x 13 cm
Trois personnalités assez complémentaires pour un ouvrage entre esthétique et fiction. Depuis plus de 30 ans au Musée de l’Homme, département du Muséum national d’Histoire naturelle, Alain Cardenas-Castro (1961, Paris) mène conjointement une activité de médiateur, d’enseignant et de chercheur. Cet artiste spécialisé dans l’art et les techniques de la fresque est un habitué des ensembles végétaux et floraux à l’intersection du réel et de l’imaginaire (ill. 1). Créateur de livres d’artiste, graveur et dessinateur, ses compositions puisent à la diversité des matériaux aux échelles larges. Pour cette commande des éditions du Canoë, il a créé une série de 22 dessins (ill 2 et 3) devenus depuis lors un ensemble de grands formats dont cet artiste est coutumier au fil de ses œuvres.
Le préfacier, jardinier, paysagiste, botaniste, entomologiste, biologiste et écrivain, Gilles Clément (1943, Argenton-sur-Creuse (Indre), prône des jardins devenus jardins naturels et pouvant se « redessiner » au long de la succession des saisons et des années.
Ces deux scientifiques adeptes d’une carrière reflétant une diversité forte, encadrent avec subtilité les récits d’Alain Amariglio (1965, Nancy), ingénieur puis entrepreneur et enseignant. Ces écrits multiples sont autant dans des prolongements autobiographiques que versant dans des contes autres. Des plantes et des hommes (ill. 4) se présente comme une promenade botanique qui, de chapitre en chapitre, prend pour point de départ et comme objet d’étude une plante (connue ou rare, contemporaine ou disparue…), qui permettra d’éclairer l’Histoire de l’humanité, par des voies mythologiques, économiques, politiques, littéraires… Ce panorama d’une érudition ludique est à l’égal d’un essai à mettre entre toutes les mains curieuses.
Ci-dessus, de gauche à droite. (ill. 1) Alain Cardenas-Castro. Une dédicace sur la page de titre de l’ouvrage Des plantes et des hommes d’Alain Amariglio (ill. 4)
« Sanzhar est un artiste plasticien kazakh ». Ainsi commence la fiche biographique traduite en français sur cet artiste plasticien. On apprend aussi assez vite que son travail apporte autant d’attention à la gravure sur pierre qu’aux graphiques stellaires. Est-il pour autant archéologue ? Rêve-t-il de maçonner l’univers ? C’est, en tout cas un devin. Sa pratique de la contemplation intérieure y fait songer, ses images étant tracées en une suite de points. Des points perçus comme les marqueurs initiaux de l’espace et du temps. Il semble que ce sportif soit en phase avec l’univers qui le borde, le protège et l’entoure. Le corps, l’âme, l’univers, autant de pôles antithétiques mais complémentaires aussi.
Sanzhar Zhubanov est né en 1967 à Almaty (Алматы), ancienne capitale du Kazakhstan de 1929 à 1997, ville située au centre de l’Eurasie, dans la partie sud-est de la république du Kazakhstan, au nord de la chaîne de montagne des Tianshan ou Monts célestes si denses en légendes de toutes sortes, en tout cas, lieux où les divinités diverses aiment à se réunir. Almaty [la ville des pommes] est entourée de forêts ou croît ce fruit, le Malus sieversii, en cohabitation avec d’autres espèces de pommes sauvages.
(ill. 1) Sanzhar Zhubanov devant ses peintures et une de ses installations de pierres gravées, 2023Continuer la lecture →
Dans le silence feutré et modulé de son atelier-jardin de Saint-Cyr l’École, Catherine Pomper livre de temps à autre à un public de collectionneurs et de curieux des images qui vont et viennent parmi des pans de son imaginaire. Ainsi en va-t-il de cette prestigieuse et éphémère installation, Amerrir à l’orée de ses rêves (ill.1, 2 et 3)
(ill. 1) Catherine Pomper. Amerrir à l’orée de ses rêves (vue d’ensemble)(ill. 2) Catherine Pomper. Amerrir à l’orée de ses rêves (vue d’ensemble)(ill. 3) Catherine Pomper. Amerrir à l’orée de ses rêves (détail)Continuer la lecture →
Au fil des très nombreuses manifestations et publications qui ont célébré l’activité créatrice de Daniel Nadaud, force était de lancer un écho, fût-il modeste, à ces actions multiples.
On note chez Redon (1840, Bordeaux -1916, Paris), un dépouillement, une constance, jugulée et maîtrisée, tandis que chez Daniel Nadaud (1942, Paris), des amoncellements confinent parfois à une absence de sens donnant à ses synthèses visuelles un poids particulier.
Daniel Nadaud, dessinateur, est aussi lithographe, écrivain, sculpteur, compositeur d’assemblages qui frisent des constellations cosmopolites et décalées. Il développe cette activité depuis les années 70.
Ci-dessus, de gauche à droite. « Löytöretkellä » (En exploration) / auteure : Leena Rantanen / Éditions Tammi-Helsinki, Ouvrage publié en Finlande en 1991, révélant l’atelier du Pré Saint-Gervais en 1991 ; Daniel Nadaud. La Gricole et ses dérives, monographie. Auteurs : Cécile Pocheau Lesteven, Éva Prouteau, L’artiste, Benoît Decron et Pierre Giquel, éditions AMAC, Paris-Nantes 2022Continuer la lecture →
Différents articles ont permis de rappeler que, contrairement à des idées reçues, la Chine a, très tôt, donné une importance particulière à l’or, couleur, symbole, matériau. Les fouilles archéologiques qui ont mis au jour des artefacts de différentes époques, comme sous les Zhou[1], ont révélé des pièces étonnantes tant par leur forme qu’en raison de leur conception esthétique ou de leur poids rituel.
« En dépit de la fascination que le métal jaune exerce et de l’impact de sa valeur, il reste confiné dans le secret des demeures impériales [2]». La provenance de ce métal est renseignée par différentes sources dont un dictionnaire rédigé au 3e siècle avant notre ère, Le Erya[3] (ill.1) où est consignée la présence de ce métal sous la dénomination d’or jaune (huangjin). Sous les Tang, des mines sont exploitées dans les provinces du Sichuan, Hunan, Anhui, Jiangxi, Yunnan, Guangdong, Shaanxi et Gansu.