par Christophe Comentale, coordination éditoriale Alain Cardenas-Castro
Homme de culture et de talent, Vladimir Hofmann appartient à cette génération d’artistes qui voyagent entre plusieurs mondes, celui de Paris où il a son atelier et Saint Pétersbourg où il a encore ses racines. Comme son frère jumeau, Andreï, il aime sculpter l’espace… C’est de Vladimir qu’il sera question ci-après.
Vladimir Hofmann dans son atelier parisien, sept. 2025. Au mur, une œuvre d’Edouard Zelenine (Stalinsk, 1938 – Paris, 2002)
Exposition Zhang Hua, Espace F360 Librairie Galerie Salon de Thé, 5, rue Mignon, Paris 6e. Exposition du 23 septembre au 18 octobre 2025, vernissage le 25 septembre de 18 à 21 h.
Le samedi 4 octobre, de 15 h à 17 h, conférence de M. Christophe Comentale et signature de la monographie « Zhang Hua, l’ami très discret de Pan Yüliang », parue récemment aux Editions Naima.
Il observe aussi et donne au réel objectif les raffinements de sa réflexion sublimée.
Il appartient à ce type de créateur dont l’approche humaniste observe, décrit, intériorise des propos intimes, personnels, des réactions face à la vie qui passe. A sa vie, une vie qui s’ouvre sur les chemins infinis et possibles face à un univers qui est le sien et dont il sait déjà absorber des tranches de vie. Des épisodes de vie comme La naissance inattendue (2025), La salle de nos rêves (2025), L’avènement de l’ultra monde (2025),… renvoient à l’approche de Francis Bacon ou de Sébastien Pignon dont les œuvres savent synthétiser des moments forts ou faibles mais devenus des jalons indicibles de vie.
La rédaction
(Tous les extraits de poèmes sont issus de mon recueil L’Extase et le Vide, 2024)
1. Cahier de dessins n°1 – Le Minotaure (2023), techniques mixtes sur papier, 29.7 x 42 cm
Jean Cocteau, Etude (ca 1943), plume, lavis et graphite, 11 × 14, 5 cm. Au coin inférieur gauche de l’œuvre est présente l’étoile-signature que Cocteau porte sur tous ses dessins, le plus souvent avec soit l’initiale du prénom, soit le prénom écrit en entier ou bien le nom et le prénom. La légende, « Jean Marais dans l’éternel retour » est portée au crayon. Coll. particulière SCA
Provenance
don de Cocteau à Youri Annenkov.
L’œuvre est reproduite dans la monographie d’Annenkov, En habillant les étoiles, p.184.
Disparu en 2018, ce créateur prolixe a fixé ses œuvres, le trait, les mots, sur des supports presque éphémères tels que des enveloppes, des chutes de bois, … Sa dernière ville d’accueil, Avignon, a d’ores et déjà décidé d’accepter la donation proposée par sa famille. Quelque cinq cents œuvres… Amoureux des polychromies qui donnent à ses compositions le raffinement des grotesques renaissants (ill 1), il sait tout autant jouer des contrastes avec la découverte récente d’une série de portraits en noir (ill. 2 à 7 ) nés des contrastes entre ombre et lumière.
(ill. 1) Yvon Taillandier, Hélico (ca 1970), acrylique sur papier, 75 x 45 cm (coll. privée)
par Christophe Comentale, coordination éditoriale Alain Cardenas-Castro
Espace d’exposition Couronnes. Galerie des AAB, 1 rue Francis Picabia, Paris 20e, du mardi 3 sept.au lundi 15 sept. 2025. Vernissage le 4 sept. dès 18h30. [L’anniversaire de l’artiste tombe le 7 septembre] ; l’espace est ouvert du jeudi au dimanche, de 14h à 19h.
Œuvre sélectionnée pour les flyers et l’affiche : Juan Diego Vergara,Enola gay, 2024, huile sur toile, 128 x 126 cm.
Juan Diego Vergara,Enola gay (2024), huile sur toile, 128 x 126 cm
Masques. Nuit blanche. Habitat-souvenir. Performance dans les rues de Tonnerre, … Ce plasticien – né au Sri-Lanka voilà 48 ans – enchaîne ses créations in situ, en parallèle aux expositions montrant tout autant sa pratique de peintre, de dessinateur, de graveur. Compte-rendu d’une exposition estivale.
Tonnerre. Espace Marland, du 30 juillet au 16 août 2025. Peintures et sculptures de VP. Vasuhan
par Alain Cardenas-Castro, coordination éditoriale Christophe Comentale
Les objets du quotidien, lorsqu’ils sont sublimés, c’est-à-dire lorsqu’ils passent d’une forme simple, utilitaire pour se parer d’éléments où une symbolique, une esthétique sous-jacente en compliquent le regard, ces objets utilitaires s’entourent alors d’un mystère induit par la couche d’oubli qui s’empare des formes et des matières. Il semble en être de même de cette salière en émail née des jardins mythiques d’Arcadie…
(ill. 1 à 5) Coupelle, fin 18e s., peinture sur émail, 2,5 cm x 7 cm
L’arc-en-ciel de Salvatore Gregorietti ; trad. de l’italien par Emmanuelle Tornero. (coll. Périscope). 20 p. cartonnées. Paris : les grandes personnes, 2025. Imprimé en Chine sur papier FSC.
par Christophe Comentale
Une approche bien rôdée sur les couleurs pour ce livre réservé aux bambins âgés d’au moins trois années d’existence. Le thème de l’arc en ciel tout en demi-cercles, des demi-cercles qui, en l’occurrence, sont tous dépendants de la boîte grise qui revient au coin inférieur droit de chaque page. En opposition complète à ce gris fade, ’un côté noir qui ingère ou digère l’arc en ciel…Le tout sur ces pages imprimées sur un carton assez épais, plutôt curieux au toucher.