Œuvres au lavis, sculptures de Yang Ermin et pierres à encre de sa collection

Musée Marcel Sahut, Volvic, du 21 septembre au 30 novembre 2019.

Commissariat de Christophe Comentale et Gwenn Gayet

Grâce au dynamisme éclairé du maire de Volvic, Mohand Hamoumou, le musée Marcel Sahut qui a fait l’objet d’une récente rénovation, continue de mettre en œuvre une politique d’expositions ouvertes. Il accueille l’œuvre de Yang Ermin, au total une quarantaine de lavis réalisés des années 80 à 2019, ainsi que deux sculptures en bronze de ce créateur.

Yang Ermin devant une œuvre récente lors de l’inauguration de son exposition. (à gauche) Yang Ermin, (2e à gauche, le maire de la ville, Mohand Hamoumou), des membres du Conseil municipal, parmi lesquels Daniel Baptiste, Nicole Laurent ; (à droite) Gwenn Gayet, directrice du Musée Sahut.

Par ailleurs,  cet artiste et esthète est aussi un collectionneur raffiné. Un florilège de douze pierres à encres en donne une idée. L’ensemble de ces œuvres, sélectionné par le commissaire scientifique, Christophe Comentale, est mis en scénographie par la commissaire exécutive, également la nouvelle directrice du musée, Gwenn Gayet.

Yang Ermin et Christophe Comentale choisissant des pierres à encre en vue de l’exposition à venir (Pékin, 2017).

Compte-rendu par Alain Cardenas-Castro

Quelques éléments biographiques

Yang Ermin naît en 1971 à Quyang dans la province du Hebei, 5 ans après l’année où éclate la Révolution culturelle. Il a  5 ans quand elle s’achève, en 1976, et 30, quand la Chine rejoint, en 2001, l’Organisation mondiale du commerce.

Enfant choyé, adolescent pugnace, il entreprend des études artistiques et obtient au Japon un doctorat en esthétique. Depuis trois décennies, il enchaîne des expositions personnelles et collectives en Asie et en Occident. Nourri autant des grands modèles chinois, tels Xu Beihong ou Lin Fengmian que des classiques français comme Monet ou Cézanne, il pose sur le monde sans frontière qu’il parcourt un regard personnel qui alimente son langage graphique.

« Ermin Yang est un artiste que les arts, et plus particulièrement la peinture, attirent depuis l’enfance. Sa vocation innée se manifeste par l’attrait pour les formes, toutes les formes, les plus simples comme les plus élaborées.

A Quyang, sa ville natale, ce sont les reliefs contrastés des plaines et des montagnes. Ce sont aussi les témoignages laissés par l’artiste du VIIIe siècle Wu Daozi, et ce sont surtout les pierres aux formes étranges collectionnées par la plupart des habitants, et dont certaines, dit-on, seraient exposées au musée du palais impérial. C’est en raison de ces pierres que l’association des sculpteurs de pierre a choisi la petite ville de Quyang et non Pékin, pour y établir ses réunions. Les sociétés de copie de sculptures antiques, elles, ont élu Quyang pour ses artisans, dont le savoir-faire est reconnu, et les prix moins élevés qu’ailleurs ». (Marie-Christine Natta, extrait de Traité de l’élégance, Ed. du Canoë, Paris, 2019).

Ces propos liminaires sont complétés par ceux de l’artiste :

« Dès que j’ai pu commencer à prendre mes marques, en particulier en ayant accès aux sources classiques chinoises qui étaient mises à ma disposition grâce à la bibliothèque familiale, j’ai pu parcourir les manuels à peinture les plus connus. Alors, je ne savais rien de particulier sur ces modèles de formes animales, végétales, humaines, qui sont aussi des recueils d’accessoires permettant à tout débutant de pouvoir ainsi créer son propre environnement naturel, j’ai longtemps regardé les planches, lu les commentaires laissés par ces lettrés entreprenants pour l’exécution parfaite mais apparemment simple des reprises de grandes œuvres traditionnelles, toutes en xylographie ou bien encore en édition xylographique comme on en imprimait à Shanghai au début du XXe siècle. Je préférais de beaucoup les éditions polychromes, dont le rendu en couleurs à l’eau me faisait  m’interroger sans fin sur les transparences des surfaces, sur la façon dont les versants successifs des montagnes parvenaient à cette force de rendu. Je ne peux pas dire que j’aimais faire moi-même de semblables œuvres. Ce que je ressentais déjà, c’est que la gravure en couleur permet d’aller vers la peinture, et pas forcément au débutant que j’étais de devenir un spécialiste de cette technique » (propos recueillis lors d’un entretien avec l’artiste à Beijing en novembre 2013).

Au fil de cette découverte d’une technique traditionnelle qui a permis à la Chine d’obtenir les plus beaux fleurons de ses éditions de textes et aussi de recueils illustrés, Yang Ermin laisse transparaître sa préférence pour trois sujets particuliers dont le traitement demandera ci-après quelque commentaire : les natures mortes, les paysages, les personnages.

« Depuis des décennies, j’ai eu le loisir de regarder des œuvres chinoises dans des collections étrangères, notamment au Japon, aux Etats-Unis, en Europe. Cette diversité des pièces acquises par des étrangers m’a énormément fait réfléchir, en particulier aux critères esthétiques qui ont pu motiver ces achats puis ces donations qui ne cessent de se succéder depuis lors. Si je compare avec les collections chinoises, une différence essentielle est un plaisir esthétique qui a été à la base de cette nécessité de possession, un plaisir quasi immédiat d’apprécier des moments et des tranches d’une vie autres. Certaines de ces pièces remontent à des périodes telles que le Néolithique, les Royaumes combattants, pour ne mentionner que les périodes les plus anciennes.

Bien sûr, ma vie au Japon, où j’ai étudié, a été sous influence sinisée, en raison de la force culturelle que la Chine a exercé sur le Japon pendant des siècles, des Tang aux Song. Il n’en reste pas moins que, les Japonais, lorsque le pouvoir décide sous l’ère Meiji, de s’ouvrir à l’Occident, ont très vite pris le pli de concilier des notions esthétiques qui allient pulsions personnelles et vertus morales. Ainsi se sont constituées des fonds patrimoniaux que le monde entier envie à ce pays.

Pour la Chine, des périodes différentes ont conduit à une méconnaissance complète de l’esthétique chinoise. Le raffinement chinois est très tôt présent à travers ‘œuvre de ce qu’il est convenu d’appeler des lettrés, ce qui est l’équivalent médiéval des clercs en poste auprès des politiques et hommes d’Etat. Un calligraphe, peintre et collectionneur tel que l’a été Mi Fu (1051-1107), considéré comme le dandy chinois par excellence, en donnant au mot toute l’aura de raffinement qui l’entoure, n’est pas unique en Chine. Mais tous ces hommes raffinés ne se sont guère préoccupés de ce que leurs semblables pouvaient penser de leurs pratiques, de leur style de vie qui était avant tout d’échapper au vulgaire.

Une connaissance de la poésie, du tir à l’arc de la calligraphie, des stratégies de l’art de la guerre étaient autant d’éléments qui ont concouru à centrer leur sensibilité sur une création personnelle intense. Leur façon de délayer l’encre pour en obtenir un pigment particulier, d’y mêler des couleurs elles aussi délayées à partir de substances minérales ou végétales, d’appliquer sur un support de soie le plus souvent, puis de papiers faits artisanalement selon des dimensions que chaque commanditaire avait en tête pour des raisons personnelles, ont permis de constituer sur des décennies des œuvres  originaux.

Lorsque l’un ou l’autre décrit son travail  au fil des notes prises ici et là ou sur un texte qui accompagne une peinture, les notations sont, toutes, autant de points brillants et des références au travail, au plaisir de composer…

Cette époque est révolue. Bel et bien révolue. Une telle approche  peut, certes, encore exister, si elle donne du plaisir à celui ou à celle qui en éprouve le besoin. Il n’en reste pas moins que cette élégance de l’art chinois n’appartient pas au passé. A toutes les époques, j’ai constaté que des créateurs ont éprouvé, ressenti ce besoin de se lancer dans ce qui les pousse vers la recherche de soi à travers un langage propre. Je ne me sentirais pas bien si je devais me sentir restreint, contraint alors que depuis des décennies, la variété du monde ne cesse de s’imposer à moi, à être un moteur puissant de ma présence au monde. L’un des hommes dont j’ai le plus apprécié l’indépendance d’esprit a été Zhang Daqian (1899-1983). On peut, certes, lui opposer une attitude assez irrespectueuse aux autres. La nécessité de composer, d’écrire, de peindre est grandement responsable de cet état. Je ne me sens pas vraiment différent de cette approche. 1919, 1949, 1976, 2002, ces dates ont fait plier des hommes, provoqué des réactions de masse. Elles n’ont eu aucun effet sur le temps qui passe (*).

La norme en art contemporain est la norme du monde ; c’est à l’aune de l’humain qu’elle s’est forgée. Au siècle dernier, des hommes comme Xu Beihong, Lin Fengmian, Liu Haisu ont préconisé qu’il fallait réformer la peinture chinoise au lavis, ce que reconnaissent les hommes d’aujourd’hui. Il leur a fallu s’intégrer dans une sorte de norme mondiale. Ce que j’appelle norme mondiale n’est pas un couperet imposé par une société, même si, assez naturellement, la société et son contexte politique influencent assez fort l’œuvre des créateurs » (propos recueillis lors d’entretiens avec l’artiste à Beijing en octobre 2012 et au printemps 2014).

C’est à l’Académie des arts de Nankin que j’ai fait mes études en art et en esthétique. Ces orientations parallèles m’ont imposé l’envie d’écrire. Les textes poétiques sont un constant enrichissement à ma pratique de peintre et de graveur. De même que l’intérêt pour l’esthétique donne une dimension autre à l’approche de l’œuvre.

Ce Japon où j’ai tôt absorbé des pans entiers de cette civilisation réalisé des natures mortes qui avaient comme points de départ des approches de Monet ou de Cézanne, de grands aînés occidentaux, n’ont été que des maillons nécessaire à cette liberté de regard sans laquelle il est bien inutile de créer.

Depuis que l’on m’a proposé la direction de l’Institut de recherches sur les œuvres au lavis de l’Académie des arts de Nankin, je n’ai pas changé d’optique sur le rôle du lavis dans la création contemporaine. Mes intuitions et constatations s’en sont trouvées renforcées » (propos tirés du Traité de l’élégance).

Les sujets essentiels : paysage, nature morte et personnage

Parmi les grands thèmes de ce peintre, les paysages : un parcours, une promenade ou bien une pérégrination. Le voyage en Occident, sa vie au Japon, pays à la fois d’Asie, qui a su tirer parti avec la confrontation avec les œuvres occidentales vues dans les musées occidentaux, lors d’expositions ou bien aussi à la lecture des catalogues et monographies qui ont un rôle non négligeable dans l’élargissement d’un idéal.

Des sujets privilégiés : du personnage à la nature morte

Qu’on le veuille ou non, l’œuvre de Yang Ermin  produit au regard des sensations, des réflexions qui, d’emblée, disent l’originalité de la synthèse réalisée. On peut tout à fait parler d’occidentalisme, tant pour ses scènes d’intérieur que pour ses autres sujets de prédilection.

Du personnage 

La palette va de celle des artistes japonais des années 30 à l’approche d’artistes comme Matisse, Vuillard surtout. Le personnage est comme fondu dans son environnement domestique, mais il s’agit alors d’un contexte où chaque objet, accessoire, ustensile, prend un poids particulier. Une série de personnages récents montre une utilisation du lavis très fragmentée, comme d’une peinture écaillée, reliquat du temps passé. Malgré les touches et retouches qui sont effectuées imperceptiblement, l’aspect  instable, comme sur le point de disparaître, presque, permet de capter la lumière tout en donnant à chaque coloris, à chaque ton envisagé, une présence particulière (ill.). Tout récemment encore, Yang Ermin a peint des hommes politiques, des artistes internationaux qui sont devenus comme des témoignages d’un monde en déliquescence et dont l’aspect évanescent fait s’interroger sur le temps qui passe comme sur l’importance de ces êtres.

« Je considère que la force de mes œuvres est aussi puissante que celle de l’huile ou de l’acrylique en Occident. Les nouvelles générations doivent s’affirmer avec ce médium qui redonne une énergie autre aux œuvres » déclare Yang.

Les grands paysages

Yang montre sa connaissance de la composition, prise de possession et de restitution des peintres anciens, des Tang au Qing notamment, dynasties durant lesquelles les montagnes, en particulier les sites célèbres sont l’objet d’imposantes compositions. Ainsi en va-t-il de la série du Mont Wutai 五台山之一, lavis en couleurs de 2013 (79 x 112 cm), comme de L’aube sur Taihang 太行的早晨 , lavis de 2012 143 x 309 cm), comme, encore, de la Grande muraille. Il ne semble nullement académique en ce 21e siècle ni restrictif pour un artiste de s’attaquer à un sujet a priori traditionnel. Le regard sur la Nature, sur le microcosme, sur cet univers qui enveloppe l’homme et le rappelle à la modestie contient encore une admiration, un plaisir évidents et pleins qui sont très enviables lorsque, justement, l’artiste sait apporter à l’œuvre une originalité qui attache le regard et reste une invitation au parcours, au voyage.

Mont Taihang (2003), peinture au lavis, 47 x 47 cm

Les natures mortes

Les feuilles rouges [ 红叶], lavis, 69 x 67 cm

Ce thème léger est souvent considéré en Occident comme un sujet pouvant rapidement sombrer dans une mièvrerie plombée de stéréotypes. Il est vrai que l’appellation de nature morte est quelque peu sombre ; les termes se traduisent en fait par nature calme en chinois, rejoignant ainsi les termes still life anglais. Le sujet conserve en l’occurrence toute sa force, toute sa vigueur, sous le pinceau de Yang Ermin qui s’avère particulièrement percutant dans les sujets choisis, les cadrages déterminés pour camper les sujets, modestes ou davantage en relation avec un jeu de présence – absence au monde environnant de ces compositions. Qu’il s’agisse de Ciel bleu藍天où des mufliers rouge-rose, ces oeuvres illustrent la force de la vie sous un ciel céruléen, la texture obtenue se rapproche des effets de l’huile sur un support papier, le papier Xuan que l’artiste sait rendre tout à fait adapté à son propos. De même, cette magie naît de la symbiose entre les éléments choisis, avec Feuilles rouges 紅葉(ill.), Souvenirs roses, Fleurs au printemps, des œuvres où les motifs principaux, des fleurs, sont en corrélation chromatique avec des motifs géométriques ou abstraits.  Yang a atteint la même liberté, la même apparente décontraction que l’on observe face à cette potée exubérante de Pandanus de Lucian Freud. Comparaison ne signifie nullement influences, mais tendance commune vers un but assez proche, celui de la délectation…

En tout créateur sommeille un éternel chercheur qui sait dispenser, quand les choses semblent correspondre à son dessein initial, le produit de ce questionnement initial et intérieur. La production récente de sculptures représentant des fruits, un ensemble de pièces fondues en 2012, rejoint cette même densité décalée face à un sujet attirant et pas forcément par sa beauté mais plutôt par la profondeur de son mystère, ce plaisir identique de l’observation des dix mille choses qui donnent corps à l’univers.

Ananas (2013),  bronze à patine, 42 x 18 cm, 750 gr

Ce parcours au sein d’un œuvre foisonnant permet de comprendre la problématique d’un créateur qui vit dans une société en mutations constantes, dans une société qui redécouvre le plaisir de l’élégance, une élégance qui n’est pas celle de l’Occident, mais un plaisir de vivre autre, où l’étonnement est à la base de tout. Cette logique surprend, irrite, même, la société occidentale, oublieuse des importants changements qui l’ont secouée à la fin de la Deuxième guerre mondiale.

Il importe de rappeler que le statut de l’artiste en Chine s’est prodigieusement amélioré, une classe importante de collectionneurs est apparue qui encourage les travaux des talents lorsqu’ils sont patents et surtout lorsqu’ils savent séduire, s’imposer au regard, parler au cœur, attitude bien souvent occultée sans que l’on sache vraiment pourquoi. Cette ouverture accompagne de façon frontale, normale, la quête de Yang Ermin vers une esthétique très personnelle déjà fructueuse si l’on en juge par la récente exposition de ses lavis polychromes qui a eu lieu en décembre dernier à Pékin et également avec cette volonté d’être présent à l’international pour permettre à un public autre, le public français, de comprendre combien la couleur peut être source de plaisir face à des sujets qui disent la force de la vie et également combien une théorie nouvelle se développe dans le temps et l’espace.

(*) 1919 : le 4 mai, les lettrés décident de ne plus utiliser le chinois classique pour la rédaction de leurs œuvres afin d’en permettre la lecture au plus grand nombre. 1949 : le 1er octobre est fondée la République Populaire de Chine. 1976 : le printemps de Pékin, vague de démocratisation. 2001 : entrée de la Chine à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce).

Yang Ermin devant une œuvre récente, Voilà d’où nous venons (2019), lavis, 144.6 x 366,5 cm

Renvois bibliographiques (sélection)

Titres généraux

  • Gao Minglu (Ed.), New Chinese art, inside out. New York – Londres : University of California press, 1998. 223 p. ill. Bibliog. Index.
  • Comentale, Christophe, Les estampes chinoises : invention d’une image. Paris : Éd. Alternatives, 2003. 143 p. : ill. en noir et en coul. Bibliogr.
  • Christophe Comentale, Cent ans d’art chinois 1909 – 2009, Paris : Ed. de la différence, 2010.  398 p. : ill.  en coul. Bibliog. Index.
  • Comentale, Christophe, Portraits de créateurs chinois : les essentiels du 20e siècle : essai.  Taipei : Artist publishing co., 2009. 249 p. : ill. en noir et en coul.

●●  Titres relatifs à Yang Ermin

  • Yang Ermin,  杨佴旻. 1992-1999 : 杨佴旻水墨画展 [北京] : [中国美术馆], [1999]. 54 p) : ill. ; 21 x 24 cm.
  • His epic : nation-wide touring exhibition of Yang Ermin’s innovative ink wash painting :  他的史诗: 杨佴旻新水墨画中国巡回展作品集 北京 : 荣宝斋出版社, 2012 ;   181页 ; 29×29 cm
  • [Exposition. Lodève, Galerie Ô marches du palais. 2014] Le rêve du futur : exposition de lavis d’encre de Yang Ermin, Lodève, Ô marches du palais, [6 juillet-31 août] 2014 / [organisée par l’Association Méli-mélo-concept] ; [catalogue par Christophe Comentale, Marie Laureillard, Yang Liang, et al.] Lodève : Ô marches du palais, [2014]. 105 p. : ill. en coul. ; 24 cm.
  • [Exposition. Paris, Mairie annexe du 12e arrondissement. 2016] Yang Ermin, À la rencontre de l’Orient: exposition, Mairie de Paris 12e, du 3 au 29 octobre 2016 / commissaire de l’exposition, Christophe Comentale. Éditions du Fenouil, 2016. 168 p. : ill. en coul. Texte en français, et en anglais, trad. du chinois.
  • Comentale, Christophe, Pierres à encre et trésors de lettrés, la collection YANG Ermin 石间记忆 — 杨佴旻历代砚台收藏展 publié le 21-02-2018

 

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