
原版油画旧副本的尺寸::82 x 101 cm
La jeune courtisane, d’après Xavier Sigalon (école française romantique)
Huile sur toile, l’œuvre originale mesure 121 x 154 cm, la copie, 82 x 101 cm
(cette photo a été prise dans un espace de musée privé parmi des objets antiques) (这张照片是在古董文物之间的私人博物馆空间拍摄的)
这幅复制品对应于 17 世纪至 19 世纪末欧洲的一个非常强大的传统,即为富裕的客户制作一些复制品,他们想在他们的私人画廊中展示这些作品,收集这些作品是为了维护社会地位。
知道如何为贵族阅读或制作音乐的或有教养的的主题受到卡拉瓦乔画家的强烈影响,卡拉瓦乔画家喜欢将精致与日常生活的现实混合在一起。所有这些画家都需要对技术的完美掌握。
Cette copie correspond à une tradition très forte dans l’Europe des 17e à la fin du 19e siècle de faire exécuter quelques copies pour une clientèle fortunée qui souhaitait présenter ces œuvres dans leur galerie privée de tableaux, collectionnés pour affirmer un statut social.
Le thème de la courtisane ou prostituée cultivée sachant lire ou faire de la musique pour un noble est fortement influencé par les peintres caravagesques sui aiment mêler le raffinement et la réalité du quotidien. Une parfaite maîtrise de la technique est demandée à tous ces peintres.
19世纪法国绘画中一个特定主题的命运:贵族中的年轻艺妓和她的女仆
泽维尔·西加隆 (1787年12月12日-1837年8月9日-罗马)出生于阿维尼翁和尼姆附近的于泽斯镇,是八个孩子之一。他的父母让·皮埃尔·西加隆(Jean Pierre Sigalon)和他的妻子在马斯布尔格特(Mas Bourguet)经营着一所家庭学校,在那里他们教附近的孩子们。1797 年,经济困难迫使他的父母离开于泽斯前往尼姆,在那里他们创建了泽维尔养老金。对绘画充满热情的Xavier Sigalon被尼姆的中央绘画学校录取,在那里他接受了良好的培训。
他于1802年离开学校,在经济上帮助父母。他的空闲时间用于研究他在市立图书馆发现的版画和绘画复制品。17岁时,他梦想成为一名画家,而他的父亲则推动他去教书。
1805年,他遇到了新古典主义运动的领导人雅克·路易·大卫(Jacques-Louis David,1748-1825)的学生蒙罗斯(Monrose),他被称为巴里赞(演员克劳德·路易斯·塞拉芬·巴里扎因的兄弟),后者将他带入了他的工作室两年。为了在巴黎定居,他从肖像画和其他作品中赚到的钱中节省了一分钱。
他画了宗教画,为尼姆大教堂画了《圣路易之死》,为鲁桑教堂(加尔德)画了圣阿纳斯塔西,为艾格莫尔特斯的白人忏悔者教堂画了五旬节。
1816 年,他从军事义务中解脱出来,前往巴黎,在皮埃尔·纳西斯·盖兰(Pierre-Narcisse Guérin,1774-1833 年)的工作室里只呆了六个月,对教学的平庸和同学们的放荡生活感到失望。他在卢浮宫博物馆和各种画廊度过了时光,特别欣赏委罗内塞(1528-1588)和提香(1488-1576)。在同胞弗朗索瓦·苏雄(François Souchon)的建议下,他几乎靠自己完善了自己的技能。在巴黎逗留期间,他遇到了欧仁·德拉克洛瓦、亨利·谢弗、莱昂·科涅特和尼古拉斯·休特。
在1822年的沙龙上,他首次展示了他的画作《年轻的朝臣》,目前在卢浮宫展出。1824年,对于17世纪由让·拉辛(Jean Racine)创作的悲剧《不列颠尼库斯》(Britannicus),这位剧作家为法国的古典悲剧赋予了新的力量,西加隆(Sigalon)描绘了这个主题。。
1825年左右,他受委托为20多岁的年轻女孩玛丽·戈蒂埃(Marie Gautier)画画,她是巴黎企业家的女儿,与他育有一子弗朗索瓦·欧内斯特·戈蒂埃(François-Ernest Gautier,1826-1901)。由于不明原因,他没有认出他的儿子,他的儿子以及他的后代都姓他母亲的姓氏。
1827 年,他以拉辛的名字命名了阿塔利,暗杀了王位的最终继承人,引发了一场丑闻。这幅画是由国家为南特美术博物馆购买的。尼姆市为其大教堂委托了基督的洗礼。
在1830年或1831年,他被任命为荣誉军团骑士,1831年,他再次出现在沙龙上,与圣杰罗姆(卢浮宫博物馆)和十字架(圣皮埃尔·德·伊辛格教堂)一起为他赢得了一枚奖章。但是,与某些部长的争吵,对他致力于保护艺术的批评,加上他不稳定的财务状况,决定他在1833年离开巴黎,与尼姆的家人团聚,在那里他为上流社会成员画肖像。
1834 年,在 1871 年至 1873 年担任共和国总统的阿道夫·梯也尔 (Adolphe Thiers) 的支持下,美术部委托他复制米开朗基罗在罗马西斯廷教堂创作的《最后审判》壁画。三年后,西加隆 (Sigalon) 完成了这项工作 ; 该副本被赠送给罗马居民和教皇格雷戈里十六世。在巴黎美术学院(École des Beaux-Arts)的小教堂安装后,西加隆(Sigalon)返回罗马完成吊坠。他于1837年死于霍乱。他被埋葬在罗马的Saint-Louis-des-French教堂。
这位具有阴暗和不安分性格的独特艺术家的作品被保存在卢浮宫、尼姆和于泽斯博物馆中。在他的一生中,尽管他的宗教绘画主要是委托创作,但他也被不乏感性的主题所吸引,正如这本《年轻的》的复制品所见,该书出自一位英国贵妇之手,驻扎在巴黎执行外交任务。像当时的所有贵族一样,这个社会阶层只允许进行体育或文化活动。这个主题非常自由,显示了这个主题的强烈意大利影响。这幅画在画布上的油画出自一位贵族出身的英国人格雷厄姆·威尔逊(Graham Wilson),关于他的证据很少。他以行政执行官的身份陪同外交使团。像当时的所有贵族一样,这个社会阶层只允许进行体育或文化活动。这个主题非常自由,显示了这个主题的强烈意大利影响。在与随行人员中的一名妇女发生婚外情后,这位外交官返回了英国。他把这幅画留给了这次临时征服的后代。这幅画最近被谨慎地投放到艺术市场上。
LA FORTUNE D’UN THEME PARTICULIER DANS LA PEINTURE FRANÇAISE DU 19E SIECLE : LA JEUNE COURTISANE ET SA SUIVANTE PARMI DES HOMMES NOBLES
Xavier Sigalon (Uzès, 12 décembre 1787 – Rome, 9 août 1837), naît dans la ville d’Uzès, proche d’Avignon et de Nîmes, au sein d’une fratrie de huit enfants. Ses parents, Jean Pierre Sigalon et son épouse tiennent une maison-école au mas Bourguet où ils enseignent aux enfants du voisinage. En 1797, des difficultés financières obligent ses parents à quitter Uzès pour Nîmes, où ils créent une pension qui accueille les jeunes artistes, la pension-école Xavier. Passionné de dessin, Xavier Sigalon est admis à l’école centrale de dessin de Nîmes, où il reçoit une excellente formation.
Il quitte l’école en 1802 pour aider financièrement ses parents. Ses heures de liberté sont consacrées aux études des gravures et copies de tableaux qu’il découvre à la bibliothèque municipale. À 17 ans, il rêve d’être peintre, alors que son père le pousse vers le professorat.
Il rencontre en 1805, un élève de Jacques-Louis David (1748-1825), le chef de file du mouvement néo-classqiue, Monrose, dit Barizain (frère de l’acteur Claude Louis Séraphin Barizain), qui le prend dans son atelier durant deux ans. Dans l’espoir de s’installer à Paris, il économise sou par sou sur l’argent qu’il gagne par ses portraits et autres œuvres.
Il peint des tableaux religieux, la Mort de Saint-Louis pour la cathédrale de Nîmes, Sainte Anastasie pour l’église de Russan (Gard), et le Jour de la Pentecôte pour la chapelle des Pénitents Blancs à Aigues-Mortes.
En 1816, dégagé de ses obligations militaires, il part pour Paris où il fréquente durant seulement six mois l’atelier de Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833), déçu par la médiocrité de l’enseignement et la vie dissolue de ses camarades. Il passe alors son temps au musée du Louvre et dans diverses galeries, admirant tout particulièrement Véronèse (1528-1588) et Titien (1488-1576). Aidé des conseils de son compatriote gardois François Souchon il se perfectionne quasiment tout seul. Lors de son séjour parisien il rencontre Eugène Delacroix, Henry Scheffer, Léon Cogniet, et Nicolas Huet.
Au salon de 1822, il présente pour la première fois son tableau La Jeune Courtisane, actuellement au musée du Louvre. En 1824, il peint la Locuste, l’empoisonneuse du Britannicus de Jean Racine.
Vers 1825, il peint sur commande, Marie Gautier, jeune fille d’une vingtaine d’années, fille d’un entrepreneur parisien avec laquelle il a un garçon, François-Ernest Gautier (1826-1901). Pour des raisons inconnues, il ne reconnut pas son fils, qui porta, ainsi que sa descendance, le patronyme de sa mère.
En 1827, il présente l’Athalie — d’après Racine — assassinant les éventuels successeurs au trône, qui déclenche un scandale. Cette toile est achetée par l’État pour le musée des Beaux-Arts de Nantes. La ville de Nîmes passe commande du Baptême du Christ pour sa cathédrale.
En 1830 ou 1831, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur, et en 1831 il reparaît au Salon avec Saint Jérôme (musée du Louvre) et Crucifixion (église saint Pierre d’Yssingeaux) qui lui vaut d’être médaillé. Mais des zizanies avec certains ministres, des critiques sur son engagement pour la défense de l’art, jointes à la précarité de ses finances, le décident, en 1833, à quitter Paris et rejoindre sa famille à Nîmes où il peint les portraits de membres de la haute société.
En 1834, grâce à l’appui d’Adolphe Thiers, président de la République de 1871 à 1873, la direction des beaux-arts lui confie la copie de la fresque de Michel-Ange du Jugement dernier de la chapelle Sixtine de Rome. Sigalon livre l’œuvre trois ans plus tard ; la copie est présentée aux habitants de Rome et au pape Grégoire XVI. Après sa mise en place dans la chapelle de l’École des beaux-arts de Paris, Sigalon revient à Rome finir les pendentifs. Il y mourra du choléra en 1837. Il est inhumé à Rome dans l’église Saint-Louis-des-Français.
Des œuvres de cet artiste singulier au caractère ombrageux et inquiet sont conservées dans les musées du Louvre, de Nîmes et d’Uzès. Sa vie durant, en dépit de ses peintures religieuses, essentiellement des commandes, il est aussi attiré par des sujets non dépourvus de sensualité comme cela se voit avec cette copie de La jeune courtisane. L’œuvre est attribuée à un britannique d’origine noble, Graham Wilson, sur lequel on possède peu d’éléments. Il accompagne comme cadre administratif une mission diplomatique. Pour toute la noblesse de l’époque, seule une activité sportive ou culturelle est autorisée à cette classe sociale. Le thème, très libre, montre la forte influence italienne du sujet. Après une liaison avec une femme de son entourage, le diplomate s’en est retourné en Grande-Bretagne. Il a laissé le tableau à la descendance de cette conquête passagère. Le tableau a été mis récemment sur le marché de l’art avec discrétion.

Eléments bibliographiques
Une fois n’est pas coutume !
L’envahissante présence de l’intelligence artificielle est parfois positive. Ainsi, afin d’en savoir plus sur cette copie d’une œuvre du peintre Xavier Sigalon, en tapant le nom sur un moteur de recherches, un résumé-type est apparu. Nous l’avons vérifié, quelque peu repris. En l’occurrence le côté biobibliographique du contenu, synthétique, nous a satisfait.
Parmi les références proposées, nous avons même jugé utile d’ajouter le roman Objet d’amour, bien documenté et pour lequel l’auteur a même réfléchi sur l’œuvre dont il est question sur cette note.
Si nous le jugeons utile, une suite sera apportée à cette première présentation.
- André Bernardy, Les artistes gardois de 1820 à 1920. Uzés : Ateliers Henri Peladan, 1980. Une partie est relative à Xavier Sigalon et ses contemporains, pp. 30-49. [cote BNF 8° L22n 284]
- Eugène Baichère, Sigalon, In : La Mosaïque du Midi, 1839, pp. 39-44.
- René de Ceccatty, Objet d’amour, Paris, Flammarion, 2015.
- Charles Saint Maurice, Éloge de Xavier Sigalon. Paris : Librairie L. Maison, 1848. (version en ligne sur Gallica [archive]).
- Philippe-Auguste Jeanron, « Sigalon et ses ouvrages », In : Revue du Nord, 9, 1837 (lire en ligne sur Gallica [archive]).
- Revue britannique : Choix d’articles traduits des meilleurs écrits périodiques de la Grande-Bretagne, quatrième série, tome second, année 1837, Bruxelles, Meline, Cans et Cie, 1837, p. 196 à 199 (lire en ligne sur books.google [archive]).
- Thierry Jirkovsky, Nîmes : Mise à l’honneur de Xavier Sigalon, peintre romantique gardois. Version en ligne : https://tvlanguedoc.com/xavier-sigalon-peintre-gardois-du-mouvement-romantique, 13 sept. 2017.
- Xavier Sigalon [notice biographique et iconographie] En ligne : https://www.universdesarts.com/biographie/4741/sigalon-xavier