对过去一百年主要绘制的东西方花束的反思
Réflexions à propos d’une sélection de fleurs Est-Ouest en et hors bouquet, peintes principalement depuis une centaine d’années et de quelques exemples antérieurs.
par Christophe Comentale
本文摘要如下
这个话题并不新鲜,我的观点也不是。植物和花卉自古以来就得到了证明。汇集在一起的时期得益于信之前令人放心的国际科学划分。研究实验室和博物博物馆(图1)保存了这种自然财富的非常有启发性的标本。同样,在专题展览期间,艺术和文化博物馆(美术、应用艺术等)、文化中心和各种基金会会毫不犹豫地展示植物板(图 7)。它们最初被用作研究文件,然后获得了时间的光泽赋予已成为历史材料的东西的魅力。相同的艺术和文化博物馆借助其他材料制成的作品进行展示. 随着时间的推移,观察产生了有时难以置信的收藏,因为各方都热衷于收集、组织和保存由于各种原因似乎对人类知识至关重要的作品。幸运的是,也许还有更多的非理性数据已经使本来可能严格的发展变得复杂。宗教和政治催生了各种仪式实践,出于这样或那样的原因——最强者的原因——揭露了有影响力的人物的集合——他们被恐惧、懊悔或理想化的激情所吸引,想在去世前将他们掠夺和收藏的果实留在地球上……这些精辟的评论并不能玷污这些留给后代的宝藏的光彩,总而言之,这与帕斯卡利亚哲学家的娱乐形成了一种对比。
Le sujet n’est pas vraiment nouveau, mon propos non plus. Végétaux et fleurs sont attestés depuis la nuit des temps. Les périodes mises en présence ont bénéficié d’un découpage scientifique rassurant et international avant la lettre. Laboratoires de recherches et musées naturalistes (ill.1) conservent des specimen tout à fait éclairants sur cette richesse naturelle. De même, lors d’expositions thématiques, les musées d’art et de culture (beaux-arts, arts appliqués, …) centres culturels et fondations diverses n’hésitent pas à présenter des planches botaniques. D’abord utilisées comme documents d’études, elles ont ensuite acquis le charme que la patine du temps confère aux choses devenues un matériel historique. Les mêmes musées d’art et de culture présentent à l’aide de pièces exécutées en matériaux autres Les observations ont, au fil du temps, généré des collections parfois invraisemblables en raison de la passion des uns et des autres à rassembler, ordonner et conserver des pièces qui, pour des raisons diverses, leur semblaient fondamentales au savoir de l’homme. Fortuitement, heureusement, peut-être, des données plus irrationnelles sont venues complexifier ce qui aurait pu être un développement rigoureux des choses. Religion et politique ont suscité des pratiques rituelles diverses, mettant au jour des collections de personnages influents pour une raison ou une autre – la raison du plus fort – lesquels ont, pris de crainte, de remords ou de passion idéalisante, voulu laisser sur terre le fruit de leurs rapines et collectes avant de trépasser… Ces propos lapidaires ne sauraient ternir l’éclat de ces trésors ainsi légués à la postérité, somme toute une sorte de contrepoint au divertissement pascalien.

Aquarelle de plaisir et de loisir
A vrai dire, l’idée de cette présentation est née à partir d’une série peinte à l’aquarelle (ill. 2 à 5) durant les années 30 par Roger de Montalembert (1896, Lyon – 1946, Nice), – de son nom entier Roger Marie-Joseph de Montalembert de Cers -, dispersée sur l’étal d’un marchand spécialisé dans a vente des vieux papiers. Cet artiste vient d’une famille subsistante de la noblesse française, d’extraction médiévale, originaire d’Angoumois. De consciencieuses études généalogiques ont fait le point sur sa filiation, prouvée et suivie depuis 1317, la devise de la famille est des plus claires quant à la place de cette famille sur terre : « ferrum fero, ferro feror » (je porte le fer, le fer me porte). Les documents livrent les noms et biographies d’ecclésiastiques, de militaires, de diplomates.




La famille de Roger de Montalembert est bien implantée en divers lieux du Poitou, de l’Angoumois et de la Saintonge. Ses membres ont joué un rôle de tout premier plan dans l’histoire régionale et dans l’histoire de France. Roger de Montalembert a laissé un ensemble d’œuvres peintes à l’aquarelle, majoritairement des bouquets et aussi quelques paysages. Les amateurs présents ce jour ont très vite acquis cet ensemble de pièces qui correspondent à une esthétique particulière induite par le travail de l’aquarelle traitée ici en un lavis précis et à la fois doux traduisant la délicatesse ou la vigueur des essences traitées, dahlias, roses, œillets et chrysanthèmes. Les œuvres en question montrent le plaisir de la peinture, vecteur culturel et reflet d’une représentation sociale.
La peinture à l’huile Est-Ouest
Un concours de circonstances autre, la préparation d’une monographie sur un peintre chinois, Zhang Hua (1898-1970) (ill. 6 à 8), a permis de mener une réflexion sur les influences des bouquets traités par des artistes ayant été en activité entre les années 30 et jusqu’aux année 70. Un rajout progressif d’images a abouti à la présentation d’une quarantaine de pièces choisies en raison de leur intérêt historique, botanique, formel ou symbolique. En fait, une réflexion menée en parallèle à des travaux de rédaction sur des sujets connexes. Ainsi, comme Zhang Hua réside rue Vercingétorix, dans une résidence pour artistes et qu’il a pour voisine une consoeur, Pan Yuliang (1895, Yangzhou [?]-1977, Paris) (ill. 6e), choisir quelques œuvres de cette femme-peintre a mené à un parallèle de fait entre le travail de ces deux créateurs.



Les polychromies nécessaires
De la même période, en fait la première moitié du 20e siècle, deux autres peintres chinois qui ont vécu dans la capitale française, Chang Yu (Sanyu) et Chang Shuhong. Leur style est fortement influencé par une autre approche technique et esthétique. Outre cette présence extrême-orientale, les exemples occidentaux ont autant de présence polychrome, de Pierre Bonnard (ill. 9) à Michel Debiève (ill. 10), Raoul Dufy (ill. 11), Yvonne Bilis Régnier ou Walasse Ting (ill. 12), Yang Ermin ou des formes autres chez un artiste-affichiste, Michel Quarez (ill. 13) ou Christophe Ripa (ill.14) où la forme devient polychromie abstraite.
Une catégorie importante d’œuvres, celle qui donne à ces végétaux une signification propitiatoire, n’a pas encore été citée. Le plaisir de quelques œuvres, 3 contemporaines de la fin de l’Empire chinois (ill.15 à 17), chacune étant une formulation visuelle de souhaits de bonheur, de richesse et se référant à la symbolique fortement codifiée des fleurs en Chine, une 4e (ill. 18) laissant, face à une Géographie imaginaire, le plaisir de chercher, voire de trouver, où ceux de la botanique se cachent.



Retour à une Nature obéissante à l’Homme mais surtout aux lois autres de l’environnement naturel soumis au climat et à ses variations surprenantes, des espèces florifères parfois incongrues qui donnent au quotidien une présence autre (ill.19 à 22).

一类重要的作品,即赋予这些植物挽回意义的作品,尚未被提及。几件作品的乐趣,3 与中华帝国的终结同时代(图 11a 至 11c),每一件都是对幸福和财富的愿望的视觉表达,并参考了中国花朵的强烈编码象征意义,第四件(图 11d)在面对想象的地理学时,离开了寻找甚至发现的乐趣, 植物学的那些被隐藏的地方。
回归服从人类的自然,但最重要的是服从自然环境的其他规律,受制于气候及其令人惊讶的变化,有时是不协调的开花物种,赋予日常生活不同的存在(图 12a 至 12d)。




Eléments bibliographiques succinctes
- Christophe Comentale, Michel Quarez, du noir a la couleur / Christophe Comentale, coordination éditoriale Alain Cardenas-Castro, in : S&AC, publié le 13 janvier 2025.
- Christophe Comentale et Hu Jiaxing, Mémoire d’une triste histoire familiale sous un couvercle d’urne funéraire conservé au Musée chinois du quotidien, in : S&AC, publié le 27 août 2020
- Christophe Comentale, Yang Ermin. La réapparition de la couleur. Paris : Faton, 2020
- Généalogie de la famille de Montalembert – 1re et 2e parties. Version en ligne : Généalogie de la famille de Montalembert – 2ème partie – Histoire Passion – Saintonge Aunis Angoumois
- Marie Laureillard, Une symphonie de couleurs : l’exposition Yang Ermin au musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq de L’Isle-Adam, in : S&AC, publié le 12 octobre 2020
- Christophe Comentale, A propos du Journal de Matteo Ripa : avec ou sans image ? in : S&AC, publié le 11 mai 2024
- Chen Kuangyi et Christophe Comentale, Les dessins et monotypes de Michel Debiève, aux confins du pointillisme nabi et d’un art presque brut [米歇‧戴比耶夫的素描與單刷版畫-介於點描派 與原生藝術之間]. in : S&AC, publié le 20 octobre2017
- Christophe Ripa, Le vendeur Petit Bateau. [Les coraux]. Paris : [les éditions du Fenouil], ca 2020. 37 planches manuscrites, peintes et mêlées sur des supports divers, papiers, cartons, transparents, collages. (coll. les boîtes ; 18). Ex. unique
- Claude Roger-Marx, Bonnard, Paris : Hazan, 1950. (coll. Bibliothèque aldine des arts ; 18)
- Jacques Salomon, Vuillard ; avant-propos de John Rewald. Paris : Gallimard, 1968. (livres d’art)
- Antoine Terrasse, Pierre Bonnard, Paris, Éditions Gallimard, 1967.
- Eurydice Trichon-Milsani, Dufy, Paris, Hazan, 1993.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante. Paris : Ed. R. Laffont, 2007.





